Exposition partenaire: Prix de la Maison Ruinart
Alchimia, Marine Lanier
Marine Lanier – Courtesy of the artist & Prix de la Maison Ruinart
A propos
Pour sa septième édition, le Prix de la Maison Ruinart est décerné cette année à la photographe française Marine Lanier. Ce prix distingue chaque année un(e) photographe sélectionné(e) au sein de la section Emergence de Paris Photo, au Grand Palais.
Avec Alchimia, sa série réalisée à l’été 2025, Marine Lanier imagine un conte philosophique se déployant par ellipses, en quête d’un alphabet secret. Le territoire champenois, façonné par la présence ancienne d’un océan disparu devient terre d'énigmes. Ses images sont une invitation à déchiffrer les signes du vivant entre l’homme et les cycles immémoriaux qui le traversent.
Présentation de l'artiste
Marine Lanier - Courtesy of Laure Barbosa
Marine Lanier, née en 1981, vit entre Dieulefit et Madrid. Diplômée de l’ENSP d’Arles après des études de géographie, lettres et cinéma, elle est membre de la Casa de Velázquez en 2024-2025. Son travail interroge des territoires-limites – îles, montagnes, frontières, abysses, déserts, volcans, forêts – où les personnages se fondent dans la nature. Elle y explore la fusion entre mythe, mémoire et écologie, dans une polarité entre élévation et immersion.
Composées sur plusieurs années, ses séries évoluent comme des fresques sensibles et engagées, mêlant photographie, texte, archives et sons, dans une forme de récit fragmentaire et symbolique. Représentée par la galerie Jörg Brockmann, elle expose en France (BNF, Palais de Tokyo, Rencontres d’Arles, Paris Photo...) et à l’international (États-Unis, Chine, Corée, Canada, Portugal, Royaume-Uni, Pays-Bas...). Elle publie trois livres aux éditions Poursuite (Nos feux nous appartiennent, Le Jardin d’Hannibal, Le Soleil des loups) et collabore avec l’écrivain américain Rick Bass. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées (Fondation Louis Vuitton, Musée Nicéphore Niepce, CNAP, Musée d’Aurillac, BNF...). Son travail s’inscrit dans une démarche éco-poétique où le lien entre l’humain, le vivant et les forces invisibles du monde sont mises en récit à travers des fables documentaires ouvertes à l’irruption du réalisme magique.
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